Au début du mois, deux Sud-Africaines de Mpumalanga ont été victimes d’une agression aussi violente qu’inexplicable. Uniquement parce qu’elles sont en couple.
Des hommes sont entrés chez elles et les ont violées pour « leur rappeler qu’elles sont des femmes ». On appelle cela un « viol correctif » et c’est l’une des agressions les plus atroces commises régulièrement contre les personnes lesbiennes, gays, bi et trans en Afrique du Sud.
Et bien souvent, les coupables restent totalement impunis.
En cet instant même, il existe un projet de loi sur le bureau du Ministre de la Justice sud-africain, Michael Masutha, qui prévoit de punir les auteurs de « viols correctifs ». Mais M. Matsutha ne l’a pas soumis à un examen public à la mi-octobre, comme il le promet pourtant depuis 2010.
Signez pour soutenir toute une coalition de militants et militantes sud-africains qui demandent à M. Masutha de faire avancer ce texte de toute urgence.
Publié le 18 octobre 2016
Cette campagne est menée en partenariat avec GaySA Radio, MambaOnline, Hate Crimes Working Group, Access Chapter 2, et Love Not Hate Campaign.